Lorsqu’il a été révélé dans une interview de la BBC, The Fighter Pilots Hunting Houthi Drones Over the Red Sea, que le capitaine de la marine Earl Ehrhart, un pilote d’AV-8B Harrier à bord de l’USS Bataan, avait abattu sept drones, les récits ultérieurs sur cette action l’ont salué comme Le dernier as américain, le premier depuis le dernier hélicoptère qui a quitté Saigon en avril 1975.
« Les Houthis lançaient de nombreux drones-suicides », explique Ehrhart, et pour être efficaces contre ce groupe rebelle, les marines devaient s’adapter, rapporte la BBC. « Nous avons pris un avion Harrier et l’avons modifié pour la défense aérienne », me dit Ehrhart. « Nous l’avons chargé de missiles et avons ainsi pu répondre à leurs attaques de drones. » Dans la phrase suivante, le pilote de chasse expérimenté a déclaré avoir intercepté sept drones Houthis.
Nulle part dans l’article de la BBC le mot as n’est mentionné. Il semble que les éditeurs et auteurs aéronautiques aient appliqué cette appellation sans pleinement réfléchir aux attributs nécessaires pour devenir un as au-delà de cinq victoires. Pour un aperçu concis, je me suis tourné vers l’American Fighter Aces Association, fondée en 1960 pour reconnaître les plus de 1 450 pilotes de combat de la Première Guerre mondiale à nos jours qui ont atteint le statut d’American Fighter Ace en détruisant cinq avions hostiles ou plus dans des opérations aériennes. -combat aérien.
Compte tenu de leur intention et de leur mission, les drones Houthis sont sans aucun doute des « avions hostiles ». Et le capitaine Ehrhart et tous les autres pilotes d’AV-8B et de F-18 ont certainement détruit ces drones sans pilote. Mais l’ingrédient clé qui manque pour obtenir le titre d’as est, comme le dit clairement l’American Fighter Aces Association, de détruire ces « avions hostiles dans le combat air-air ».
Abattre un drone avec un missile ne répond ni à la définition ni à l’esprit du combat aérien, « un combat entre individus ou groupes ». Oui, les Houthis forment un groupe, mais tout ce qu’ils font, c’est programmer leurs drones pour frapper des cibles terrestres et des navires, et non pour se défendre contre un Harrier ou un Super Hornet. Lorsque l’intelligence artificielle mûrira et exploitera les capacités défensives d’un drone, sa destruction lors d’un combat air-air comptera pour le titre d’as. Et si l’IA détruit son adversaire, ce sera un point plus proche du titre.
En attendant, apprécions et reconnaissons nos aviateurs pour la multitude de risques auxquels ils sont confrontés à chaque sortie, mais réservons la distinction d’as à ceux qui y parviennent dans une arène compétitive. –Scott Spangler, rédacteur
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Cette entrée a été publiée le lundi 19 février 2024 à 7h00 et classée dans Histoire de l’aviation, Éducation, Général, Histoire, Militaire, Le Buzz. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via le flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou effectuer un rétrolien depuis votre propre site.
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