Dans les semaines à venir, l’Institut Royal Supérieur de Défense de Belgique réunira des acteurs importants de l’industrie belge dans le cadre du groupe de travail « Technologies d’avions de combat de nouvelle génération“.
Comme prévu dans la ‘Défense, Industrie & Stratégie de Recherche’ de la Ministre de la Défense Ludivine Dedonder, ce groupe de travail examinera les possibilités pour l’industrie belge de participer à des projets de développement d’avions de combat de nouvelle génération (6ème). L’objectif est de pouvoir formuler un avis au gouvernement fédéral courant juin sur les possibilités industrielles de notre pays dans ce contexte.
Le développement de l’avion de chasse du futur est un processus long, complexe et de haute technologie, qui offre de nombreuses opportunités aux acteurs industriels belges. Afin d’exploiter pleinement le potentiel de l’industrie belge, les acteurs de l’industrie belge seront réunis dans les prochaines semaines au sein du groupe de travail « Next Generation Combat Aircraft Technologies » (NGCAT), accompagnés par l’Institut Royal Supérieur de Défense.
L’intention est que les acteurs de l’industrie belge discutent de la manière dont ils peuvent contribuer au développement de l’avion de combat du futur, compte tenu des futurs programmes d’investissement potentiels, des commandes et des rendements économiques pour l’avenir. l’industrie belge. En raison de la grande diversité des sujets et donc aussi des opportunités, le groupe de travail est divisé en différents sous-groupes. De cette manière, davantage d’entreprises plus spécialisées dans certains domaines peuvent rejoindre la table. Ces entreprises doivent disposer d’une capacité et d’une expérience pertinente en ingénierie (aéronautique et spatial), production ou support de service et seront soumises à un contrôle de sécurité avant d’être admises dans les groupes de travail. Les cinq sous-groupes qui seront créés sont :
- Aérostructures et fonctions associées
- Avionique, connectivité et systèmes de capteurs embarqués
- Propulsion et accessoires
- Intercohérence du système de systèmes
- Technologies habilitantes perturbatrices
La coopération avec des acteurs de l’industrie belge de la défense et de la sécurité dans de tels groupes de travail en vue de participer à des programmes de développement était prévue dans la « Stratégie Défense, Industrie & Recherche » (DIRS) de la ministre de la Défense Ludivine Dedonder. Avec ce DIRS, approuvé par le gouvernement fédéral le 16 septembre 2022 et présenté au monde des affaires le 4 octobre 2022, la Défense prévoit pas moins de 1,8 milliard d’euros d’ici 2030 pour collaborer avec l’industrie belge et d’autres partenaires éventuels dans le domaine de la la recherche et le développement de nouvelles technologies et de doubles capacités.
L’intention est que le groupe de travail NGCAT puisse formuler un avis au Conseil des ministres fédéral au cours du mois de juin, afin de permettre à l’ensemble du gouvernement fédéral de décider de quelle manière l’industrie belge concernée peut être guidée et soutenues dans le domaine des « technologies d’avions de combat de nouvelle génération ».
Ministre de la Défense Ludivine Dedonder : «En associant dès le départ des acteurs industriels belges et des centres de recherche et développement à de tels projets, nous plaçons à nouveau notre industrie belge au centre de l’industrie européenne de défense et de sécurité. C’est le cœur de la DIRS, et aussi de ce groupe de travail : examiner et étudier les possibilités et les nouveaux développements en collaboration avec l’industrie belge. Notre pays possède beaucoup de connaissances et d’expertise en interne et nous veillons ainsi à ce que ces connaissances restent dans notre pays, qu’il y ait une plus grande chance d’investissements futurs et de commandes de nos entreprises belges de haute technologie et ainsi assurer l’avenir de nos entreprises . Ce n’est pas seulement important pour les entreprises elles-mêmes, mais aussi pour l’autonomie stratégique de notre pays et de l’Europe dans le domaine de la sécurité et de la défense. La guerre en Ukraine a montré, entre autres, que notre pays et l’Europe doivent plus que jamais se concentrer sur une plus grande autonomie stratégique et une industrie de défense et de sécurité plus robuste. Nous nous y engageons pleinement avec la DIRS et ce groupe de travail ».
Aujourd’hui différents programmes d’avions de combat de 6ème génération sont lancés. A noter le Global Combat Air Program (GCAP), lancé conjointement par la Grande-Bretagne, le Japon et l’Italie. Ils ont été rejoints en décembre 2022 par la Suède.
Un autre programme présenté par la France, l’Allemagne et l’Espagne est le Future Combat Air System (FCAS). Cet avion devrait remplacer les Rafales, Eurofighters et EF-18A dans ces trois pays respectivement d’ici 2040.
Les USA ne sont pas en reste avec le programme F/A-XX qui devrait déboucher sur un avion de combat pour remplacer les F-18E/F Super Hornets dans l’US Navy et le programme Next Generation Air Dominance (NGAD) pour succéder au F-22 de l’USAF.
La Chine, la Russie et l’Inde travaillent également sur ces technologies de 6e génération.
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Bibliographie :
Encyclopédie anarchiste/Lettre A.,(la couverture) .
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